Sciensano présente les tout derniers résultats du Baromètre de prévention flamand

Publié le : 
Lundi, 17 juillet 2023
Last updated on 17-7-2023 by Marinka Vangenck

Thèmes : Santé mentale et sexuelle et campagnes de dépistage du cancer

Comment la population flamande adulte évalue-t-elle sa propre santé mentale et sexuelle ? Et que pense-t-elle des campagnes de dépistage du cancer ? Vous trouverez la réponse à ces questions dans les tout nouveaux rapports du Baromètre de prévention de Sciensano.

La moitié des adultes souhaite renforcer sa santé mentale

Le Baromètre de prévention nous permet non seulement de répertorier la santé mentale et la satisfaction de vie de la population flamande adulte, mais également d’étudier les intentions qu’a la population de renforcer sa santé mentale. Pour pouvoir développer des stratégies visant à promouvoir la santé mentale, il est également important de vérifier ce que la population elle-même estime important pour sa santé mentale”, confie Elise Braekman, chercheuse chez Sciensano.

Les principaux résultats relatifs à la santé mentale sont les suivants :

  • Les adultes donnent un score moyen de  7,3/10 pour la satisfaction de vie, ce qui correspond à un score moyen.
  • 3 adultes sur 10 rapportent une mauvaise santé mentale. Les femmes, les personnes de 18-54 ans, les personnes moins qualifiées et celles qui indiquent pouvoir difficilement joindre les deux bouts rapportent plus souvent une mauvaise santé mentale.
  • Les aspects suivants sont jugés les plus importants pour la santé mentale : “être en bonne santé physique” (63,7 %), “avoir de la famille ou de bons amis pour discuter de ses problèmes” (56,6 %) et “avoir le contrôle de sa propre vie” (38,8 %).
  • On cherche le plus souvent de l’aide auprès de sa famille, ses amis ou de son partenaire (26,4 %), du médecin de famille (24,1 %) et du psychologue (22,2 %) pour parler de la santé mentale ou pour demander des informations à ce sujet.
  • 3 personnes sur 10 qui rapportent une mauvaise santé mentale n’ont encore jamais cherché d’aide.
  • Un peu moins de la moitié ont essayé, au cours des 12 derniers mois, de renforcer leur santé mentale et environ 1 personne sur 2 a l’intention de le faire au cours des 12 prochains mois. Les personnes ayant cette intention disent donner la préférence à une alimentation saine, à des heures régulières de coucher et de lever, à des exercices physiques ou à du sport et à des activités leur donnant de l’énergie.
  • Plus de la moitié des personnes ayant l’intention de renforcer leur santé mentale sont cependant peu sûres d’y arriver. Chez les personnes qui signalent une mauvaise santé mentale, c’est même  65,4 % qui ne sont pas sûres d’y parvenir.

Les adultes estiment leurs connaissances suffisantes en matière de santé sexuelle

Le Baromètre de prévention aborde 4 thèmes liés à la santé sexuelle : le bien-être sexuel, les grossesses non planifiées, le harcèlement sexuel et la protection contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et les infections sexuellement transmissibles (IST).

Les principaux résultats en ce qui concerne la santé sexuelle sont les suivants :

  • La majorité (90,6 %) indique savoir suffisamment ce qui rend la sexualité agréable et plaisante à leurs yeux
  • Dans le groupe des 18-49 ans, 94,1 % indiquent en savoir suffisamment sur la contraception et  74,3 % en savoir assez sur l’avortement. Ces pourcentages sont moins élevés chez les groupes plus jeunes (18-34 ans), chez les personnes moins qualifiées et celles qui indiquent pouvoir difficilement joindre les deux bouts.
  • Presque 9 adultes sur 10 pensent avoir suffisamment de connaissances sur le harcèlement sexuel. Ce pourcentage est plus faible chez les hommes, dans le groupe le plus âgé, chez les personnes moins qualifiées et celles qui indiquent pouvoir difficilement joindre les deux bouts. Presque 8 personnes sur 10 pensent pouvoir indiquer clairement lorsque quelqu’un dépasse les limites sur le plan sexuel. Un peu plus d’1 personne sur 2 déclare savoir comment intervenir lorsqu’elles assistent en tant que spectateur à une situation de harcèlement sexuel. Ces deux derniers pourcentages sont moins élevés chez les groupes d’âge plus jeunes.
  • Presque 9 personnes sur 10 déclarent en savoir suffisamment sur les IST et le VIH. Moins de 6 personnes sur 10 indiquent toutefois savoir où elles peuvent se faire tester pour une IST ou pour le VIH. Dans la tranche d’âge la plus élevée et dans la tranche d’âge la moins élevée, on observe des pourcentages plus faibles.
  • 73,0 % de la population demanderait l’utilisation d’un préservatif lors de relations sexuelles avec un nouveau partenaire. Un pourcentage plus faible (61,1 %) trouve normal de se faire tester pour une IST avant d’arrêter d’utiliser un préservatif dans une nouvelle relation. Ces deux derniers pourcentages sont moins élevés chez les hommes.

Une grande majorité des groupes-cibles a l’intention de participer aux campagnes de dépistage du cancer

Les principaux résultats pour les campagnes de dépistage du cancer sont les suivants :

  • Environ 9 adultes sur 10 sont au courant de l’existence des campagnes de dépistage du cancer du sein, du côlon et du col de l’utérus. Les personnes faisant partie du groupe-cible des campagnes, sont encore mieux au courant.
  • La majorité des personnes faisant partie du groupe-cible ont l’intention de participer aux campagnes de dépistage du cancer.
  • L’intention de participer à la campagne de dépistage du cancer du côlon est plus faible chez les personnes plus jeunes et chez celles qui peuvent difficilement joindre les deux bouts.
  • L’intention de participer au dépistage du cancer du col de l’utérus est plus faible chez les femmes plus jeunes, chez les femmes moins qualifiées et chez celles qui peuvent difficilement joindre les deux bouts.

Qu’est-ce que le Baromètre de prévention ?

Le Baromètre de prévention est une enquête qui a été complétée par écrit ou en ligne entre le 14 février et le 7 octobre 2022 par un échantillon de 4.011 habitants âgés d’au moins 18 ans en Flandre. Ce questionnaire se concentrait sur le mode de vie et les facteurs liés à celui-ci, comme les intentions de changer certaines habitudes et les connaissances sur les risques pour la santé d’un comportement malsain. L’étude a été réalisée pour le compte du ‘Departement Zorg’ en Flandre.

Découvrez tous les résultats dans les rapports thématiques (uniquement disponible en néerlandais) sur la santé mentale, sur la santé sexuelle et sur les campagnes de dépistage du cancer. Dans le courant de l’année, suivront encore les résultats du Baromètre de prévention sur les connaissances en matière de santé.

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