CYANTIR - Évaluation du risque d'irrigation de laitues, de carottes et de fraises avec de l'eau contaminée par des microcystines

Last updated on 3-2-2023 by Cassandre Dugailliez
Durée du projet :
mai 1, 2021
-
avril 30, 2023

En bref

Nous connaissons les risques pour le public liés à la consommation ou à l’exposition à de l’eau contaminée par des cyanotoxines. Cependant, notre connaissance sur l’accumulation de cyanotoxines dans les fruits et légumes après irrigation avec de l’eau contaminée est limitée. Dans le cadre de ce projet, nous augmenterons les connaissances concernant l’accumulation de cyanotoxines dans les fruits et légumes (salade, fraise et carotte) et leurs risques potentiels.

Description du projet

Risques pour la santé de concentrations résiduelles en microcystines
Dans le cadre du projet CYANTIR, nous étudions les risques sanitaires potentiels des pratiques d’irrigation avec de l’eau contaminée par les microcystines. Plus précisément, la microcystine-LR (MC-LR), qui est la toxine la plus répandue produite par les cyanobactéries. Après irrigation, des concentrations résiduelles de microcystine peuvent donc être présentes dans ou sur les cultures et peuvent être absorbées par le corps humain après consommation.

Mise en place du projet de recherche
Pour ce projet, nous avons sélectionné trois cultures, qui sont principalement consommées crues, à savoir la laitue, la carotte et la fraise. Elles sont irriguées dans des conditions contrôlées avec de l’eau enrichie à la microcystine. Plusieurs concentrations de MC-LR sont testées. Ces concentrations sont basées sur la littérature pertinente dans ce domaine. 
Spécifiquement pour les fraises et les carottes, 2 méthodes d’irrigation sont comparées. Les conditions de culture et l’irrigation avec de l’eau contaminée miment le plus fidèlement possible les pratiques courantes utilisées.

Calcul de l’exposition
Nous réalisons diverses observations quantitatives (poids frais, nombre de fruits par plante) et qualitatives (phytotoxicité, dommages, décoloration) pendant les essais. Les teneurs en microcystine présentes dans la plante sont déterminées à 3 moments différents : 

  • 1 semaine avant la récolte
  • à la récolte 
  • et 1 semaine après le stockage

Nous utilisons à cet effet une méthode LC-MS/MS. Nous effectuons une évaluation des risques en fonction des voies d’exposition des consommateurs et des milieux d’exposition. Pour calculer l’exposition, nous utilisons une approche déterministe basée sur la dernière enquête de consommation belge selon les protocoles de l’EFSA.

Plus d’information sur le projet
 

Les services qui travaillent sur ce projet

Partenaires

Andreja Rajkovic
Bart Cottyn
Annick Wilmotte

Sujets santé associés

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