Promotion des produits défavorables à la santé auprès des enfants

Last updated on 28-6-2024 by Laïla Boulbayem
Pourquoi étudier la promotion des produits défavorables à la santé auprès des enfants ?
  • La santé et le développement des enfants sont influencés par leurs habitudes et apports alimentaires.
  • Leurs habitudes alimentaires à court et à long terme sont influencées par leur exposition à la publicité pour des aliments défavorables à la santé.
  • Les mauvaises habitudes alimentaires de l’enfance peuvent perdurer à l’âge adulte et augmenter le risque de surpoids, d’obésité et d’autres maladies non transmissibles.

Comment avons-nous procédé ?

  • Les parents ou tuteurs des enfants participants âgés de 3 à 9 ans ont répondu à des questions sur leurs achats de produits alimentaires défavorables à la santé et de matériel promotionnel connexe au cours du mois précédent, ainsi que sur leurs préoccupations concernant l’exposition de leurs enfants aux publicités pour des aliments défavorables à la santé.

Résultats clés

Trois enfants sur dix demandent à leurs parents d’acheter des aliments ou des boissons défavorables à la santé dont l’emballage affiche des personnages de films, de séries télévisées ou d’entreprises alimentaires.
Un enfant sur dix possède des vêtements, des affiches, des autocollants ou d’autres produits portant le logo ou la marque d’aliments ou de boissons défavorables à la santé.
Cinq parents sur dix s’inquiètent de l’exposition de leurs enfants à la publicité pour des aliments et boissons mauvais pour la santé.

Promotion des produits défavorables à la santé auprès des enfants 

Comportements envers la publicité alimentaire destinée aux enfants, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le niveau socio-économique.
  • Trois enfants sur dix ont demandé à leurs parents d’acheter des aliments ou des boissons défavorables à la santé dont l’emballage affiche des personnages de films, de séries télévisées ou d’entreprises alimentaires, au cours du mois écoulé.
  • 37 % des parents ont acheté des aliments ou des boissons défavorables à la santé dont l’emballage affiche des personnages de films, de séries télévisées ou d’entreprises alimentaires, au cours du mois écoulé.
  • Un enfant sur dix possède des vêtements, des affiches, des autocollants ou d’autres produits portant le logo ou la marque d’aliments ou de boissons défavorables à la santé.

Comportements envers la publicité alimentaire destinée aux enfants, selon le niveau d’instruction, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le niveau socio-économique.
  • Le niveau d’instruction est calculé au niveau du ménage en considérant le diplôme le plus élevé obtenu par : (i) le répondant ou son partenaire, pour les adultes (âgés de 18 ans et plus), ou (ii) le père ou la mère (ou le tuteur si d’application) pour les enfants et les adolescents (âgés de 3 à 17 ans). Cependant, par souci de concision, nous nous référons dans les résultats au niveau d’instruction des individus plutôt qu’à celui du ménage.
  • Les parents ayant un faible niveau d’instruction rapportent plus souvent (44 %) avoir acheté des aliments ou des boissons dont l’emballage affiche des personnages de films, de séries télévisées ou d’entreprises alimentaires, en comparaison des parents ayant un niveau d’instruction moyen (35 %) ou élevé (32 %).
  • Il n’y a pas de différence selon le niveau d’instruction en ce qui concerne le fait de « demander d’acheter » ou de posséder des objets portant le logo ou la marque d’aliments défavorables à la santé.

Comportements envers la publicité alimentaire destinée aux enfants, selon le sexe de l’enfant, Belgique : 2022-2023  

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le niveau socio-économique.
  • La proportion d’enfants qui demandent à acheter un produit alimentaire dont l’emballage présente des personnages de films, de séries télévisées ou d’entreprises alimentaires est similaire chez les garçons et les filles.
  • Les filles sont plus susceptibles que les garçons de posséder des articles portant le logo ou la marque de produits alimentaires ou de boissons défavorables à la santé.

Comportements envers la publicité alimentaire destinée aux enfants, selon la région, Belgique : 2022-2023   

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le niveau socio-économique.
  • Les données de Bruxelles ne sont disponibles que pour la question sur le fait de posséder un objet portant le logo ou la marque d’un aliment ou d’une boisson défavorables à la santé.
  • C’est en Flandre que l’on trouve la plus grande proportion d’enfants qui possèdent un objet portant le logo ou la marque d’un aliment ou d’une boisson défavorables à la santé (14 %).
  • La proportion d’enfants qui demandent et de parents qui achètent des produits alimentaires dont l’emballage affiche des personnages de films, de séries télévisées ou d’entreprises alimentaires est plus élevée en Flandre (respectivement, 39 % et 40 %) qu’en Wallonie (respectivement 32% et 32%).

Proportion de parents ou tuteurs d’enfants âgés de 3 à 9 ans qui s’inquiètent de la quantité de publicité pour des aliments défavorables à la santé à laquelle leurs enfants sont exposés, par région, Belgique : 2022-2023  

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le niveau socio-économique.
  • À Bruxelles, 67 % des parents sont préoccupés par la quantité de publicité pour des aliments ou des boissons défavorables à la santé à laquelle leurs enfants sont exposés.
  • En Flandre, ce pourcentage est de 46 %.

Proportion de parents ou tuteurs d’enfants âgés de 3 à 9 ans qui s’inquiètent de la quantité de publicité pour des aliments défavorables à la santé à laquelle leurs enfants sont exposés, selon le niveau d’instruction, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le niveau socio-économique.
  • Le niveau d’instruction est calculé au niveau du ménage en considérant le diplôme le plus élevé obtenu par : (i) le répondant ou son partenaire, pour les adultes (âgés de 18 ans et plus), ou (ii) le père ou la mère (ou le tuteur si d’application) pour les enfants et les adolescents (âgés de 3 à 17 ans). Cependant, par souci de concision, nous nous référons dans les résultats au niveau d’instruction des individus plutôt qu’à celui du ménage.
  • La proportion de parents préoccupés par la quantité de publicité pour des aliments et des boissons défavorables à la santé à laquelle leurs enfants sont exposés est la plus élevée parmi les personnes ayant un niveau d’instruction élevé. 

Proportion de parents ou tuteurs d’enfants âgés de 3 à 9 ans qui s’inquiètent de la quantité de publicité pour des aliments défavorables à la santé à laquelle leurs enfants sont exposés, selon le sexe de l’enfant, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le niveau socio-économique.
  • La proportion de parents préoccupés par la quantité de publicité pour des aliments et des boissons défavorables à la santé à laquelle leurs enfants sont exposés est plus élevée parmi les parents de filles (54%) que de garçons (46%).

Veuillez citer cette page de la manière suivante : Sciensano : Déterminants des choix alimentaires : Promotion des produits défavorables à la santé auprès des enfants, Enquête de Consommation alimentaire 2022-2023, juin 2024, Bruxelles, Belgique, https://www.sciensano.be/fr/resultats-de-lenquete-nationale-de-consommation-alimentaire-2022-2023/determinants-des-choix-alimentaires/promotion-des-produits-defavorables-a-la

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